Démystifier les Dispositifs Antirefoulement (DAr)

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Bien souvent, les gens confondent un dispositif antirefoulement (DAr) avec un clapet antiretour, qui empêche le refoulement des eaux usées dans les sous-sols de maison. Cela est tout à fait normal, puisqu’il s’agit d’une application très courante dans les immeubles résidentiels. Un dispositif antirefoulement protège lui aussi contre le refoulement, c’est-à-dire une inversion du sens de l’écoulement de l’eau, mais dans le réseau de distribution d’eau potable d’un bâtiment.

Pour que l’eau potable, appelée aussi eau propre à la consommation humaine, soit contaminée, un refoulement doit donc se produire. Un dispositif antirefoulement est un appareil mécanique qui s’active en présence d’un refoulement. Ses composantes internes, notamment les clapets de retenue, restreignent l’eau potentiellement contaminée dans des conduites spécifiques, ce qui empêche tout contact avec l’eau potable. Les dispositifs antirefoulement doivent être installés à des endroits stratégiques sur le réseau de distribution d’eau potable, là où se trouvent des raccordements croisés risqués.

Il existe une grande variété de dispositifs antirefoulement, tous conçus pour répondre à des besoins spécifiques. Certains dispositifs sont dits « vérifiables », car leur bon état de marche doit être testé annuellement par un vérificateur de dispositifs antirefoulement (VDAr) certifié. D’autres n’exigent cependant aucune certification annuelle au sens de la loi, mais il est recommandé de les soumettre à un examen visuel périodique.

Seul un expert qui maîtrise la norme CSA B64.10-17 – Sélection et installation des dispositifs antirefoulement, peut sélectionner le dispositif antirefoulement approprié et identifier les endroits à risque sur le réseau de distribution d’eau potable où un tel dispositif doit être installé. On parle alors d’ingénierie des raccordements croisés.

Grâce aux dispositifs antirefoulement, vous pouvez boire l’eau de la fontaine en toute quiétude. À titre d’exemple, l’Hôpital Sainte-Justine a fait face à une crise de l’eau potable en janvier 2016, après avoir retrouvé des particules dans son eau potable. Heureusement, celles-ci se sont avérées non toxiques…

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